Tout quitter pour sortir du système actuel ?

Bonjour et pourquoi pas ? Que recherche tu et surtout tu habite dans quel département moi c du tarn bisous christ L

Hello! Pour ma part, j'y pense énormément! Avec ma Princesse si je la rencontre, ou peut-être à plusieurs! Pour le coup, je vise la vallée de Munster car c'est un environnement qui me correspond vraiment beaucoup plus (faut dire que si je n'avais pas les barrières pour partir à l'étranger, j'irais dans le nord de la Norvège, ou éventuellement de la Suède). Cela dit, l'autarcie que tu décris peut être très complexe à mettre en place. La réflexion de l'autonomie (entre deux donc) peut s'avérer intéressante. Mais à toi de voir ce qui te correspond le mieux! Je te conseille des chaînes comme L'Archi'pelle et Julian Malara pour voir les écolieux et autres alternatives qu'ils ont visité! Enrichissant! J'avais d'autres choses en tête mais j'ai oublié. Je reposterai quand ça me reviendra.

Bonjour Je partage cette utopie. Je suis également en recherche de l'autonomie la plus complète possible. Mais sortir totalement du "système" est impossible, car, dans ce pays, on est toujours aux prises avec une administration (administration fiscale, services d'accès à l'eau, à l'électricité et au téléphone/internet). Idéalement, je pense qu'il faut un petit groupe (8-12 personnes), acheter un village inoccupé (ça existe), afin que chacun ait son espace privé, du terrain pour cultiver de quoi nourrir la communauté et élever quelques animaux (pas forcément pour les manger comme moutons pour de la laine, poules pour les œufs), disposer d'eau (ou un système autonome d'accès et de recyclage de l'eau) et produire de l'électricité (éolien, solaire), un bois pour le chauffage et autres usages. Le plus compliqué dans ce type de projet, serait la communauté en elle-même. Car chacun ayant des conceptions différentes voire divergentes, des objectifs et appétences différents, il faudrait que les membres soient d'accords sur un grand nombre de sujets a priori. Ca sous-entend une "sélection" et une communauté par trop importante. Ensuite, il faudrait des compétences complémentaires pour dépendre au minimum de l'extérieur. Pas loin de chez moi, quelqu'un travaille plus ou moins dans ce sens (voir thequeerashram.org). Mais je ne partage pas tous les positionnements. Bien sûr, il s'agit d'utopies. Mais ce type de réflexion n'est pas nouveau. Entre les phalanstères ou familistères du XIXè siècle, les ashrams, les communautés hippies, les modèles tribaux, les communautés comme les Amishs, quakers (etc.) ce ne sont pas les expériences qui ont manqué. Certains modèles fonctionnent et perdurent, mais nécessitent de se départir de certaines de nos mauvaises habitudes occidentales et surtout d'un certain nombrilisme.

j’voulais que wiloooo devienne le maire d’une commune où l’ont aurait tous pu habiter (des villages entiers sont en vente) *ce contenterais d’un autocolant * xD

C’est très tentant et ça me passe aussi régulièrement par la tête. C’est un peu le principe du « Maintenant on se lève et on se casse » de la tribune de Virginie Despentes après que Adèle Haenel soit partie en pleine cérémonie des Césars. Le risque en « faisant sécession » et en s’isolant du reste de la société, c’est de laisser le champ libre à d’autres courants bien moins tolérants pour s’installer localement, administrer et étendre leur influence au niveau national. Avec le risque que ça se retourne contre nous et qu’ils reviennent sur des avancées sociales (comme par exemple l’interdiction de l’avortement aux US). Enfin je comprends que l’idée puisse traverser l’esprit. Et la priorité reste de se préserver dans un monde souvent trop violent…

Tout quitter oh que oui, à l'écart de la société peut-être pas. Ce genre de lieu en communauté demande de l'organisation et prend du temps avant projet et en permanence ensuite. Pour ma part j'ai commencé en 2019 en solo, j'ai un terrain que je transforme en jardin/forêt pour produire un maximum de ma nourriture. Cela aussi demande du temps, mes fruitiers de donne pas encore mais j'ai déjà pleins de légumes. Ce serait formidable, une communauté lgbt dans la vie de tous les jours et dans les champs.

C’est sûr que trouver sa place dans cette société devient de plus en plus compliqué, mais en sortir est tout à fait possible. Pour ma part j’ai vendu ma maison, ma voiture, jeté 80% de mes habits et autres affaires inutiles en fait pour ne garder qu'un sac à dos, pour voyager à travers le monde, là je suis revenu en France pour faire un check up médical quelques semaines et ensuite je vais partir des années. De juin à aout j’ai fait du woofing dans le sud de la France et nord Espagne et ai vécu avec des personnes, communautés ou famille vivant “presque” en autonomie. Electricité grâce à des panneaux solaires, eau provenant de source, cueillette de fruits dans les montagnes ou la campagne (myrtilles, figues, mûres), entraide entre voisins (j'ai aidé à remettre en eau la source du village, faire une clôture pour protéger les poules contres les attaques de renard, conduit un âne jusqu'à une grange dans la montagne etc...) Il faut certes un minimum d’argent mais pas tant que ça, en woofing je dépense parfois 25€ par jour en moyenne en faisant des folies, mais par contre pour certains woofing je ne dépensais que 5 ou 7€ par jour en vivant normalement (logement et nourriture). Pour les lieux intéressants pour vivre avec un maximum d’autonomie je te conseille la Corrèze ou l’Ariège ou déjà des milliers de personnes vivent de cette façon. En Ariège ou je suis resté 3 semaines pour le logement (dans un camping car) mon rôle était de donner 1 à 2h00 de cours à Zef un gamin de 7 ans non scolarisé par choix de ses parents. J’ai découvert le monde des “non school”, une communauté décalée vivant dans des granges isolées plus ou moins bien retapées. J’ai découvert une région ou les gens peu importe l’âge et font encore du stop, pas besoin de voiture là bas. Depuis plusieurs années en fait dans cette société de surconsommation je me sent pas à ma place, par contre vivre dans un village au milieu de l’Asie ou l’Afrique ce sont juste des lieux ou je me sens mieux. Les relations humaines y sont faciles, vraies, ok l’argent est rare certes mais la plupart du temps je rencontre des gens pauvres mais heureux. Ici en France j’ai des relations souvent avec des gens qui ont beaucoup d’argent mais sont stressés, anxieux, négatif, bref l’opposé de ce que je recherche. Par contre je ne cherche pas de “compagnon” de voyage ou autre mes rencontres se font naturellement dans cette vie; ou internet, l’électricité ou des vêtements neufs sont loin d’être essentiels. Bon courage à toi

Oui s'il vous plaît invitez-moi dans votre groupe, je veux quitter cette société et sauver la planète !!!!